Plateforme multi-modale, Quartier de l'Arenc, Marseille

L'infrastructure comme espace commercial

Projet de Fin d'Études et mémoire de Laure Pantel

 

PRIX DU MEILLEUR DIPLÔME CAUE-SA13

Site : Arenc-Bougainville

Cela faisait longtemps que Marseille attendait le moment de repenser ses entrées de villes. En 2006, trois pénétrantes autoroutières anachroniques plongent presque littéralement dans le vieux port. La prise de conscience des enjeux métropolitains et de l’interdépendance d’équipements disséminés à l’échelle territoriale inspire aujourd’hui tous les développements urbains, du parc Chanot au centre historique, et évidemment Euroméditerranée. Or nous avons identifié il y a longtemps déjà  le besoin de mise en cohérence des schémas de transport du nord de la ville, et l’immense potentiel de ce quartier. Nous avons développé une recherche sur ce sujet sous la forme d’un TPFE, lauréat du prix du CAUE et du Syndicat 2006.

La personne responsable de cette étude, Laure Pantel, est aujourd’hui partenaire-associée de l’agence.

 

 

A quelques encablures de l’A55, en effet, le métro, le TER, le tram, et le port n’attendent que l’interface qui saura les interconnecter efficacement : Notre projet développe d’abord  6000 places de parking en silo directement reliées aux viaducs, et interconnectés avec les transports en commun par des équipements commerciaux. Une recherche sur « L’espace commercial comme infrastructure » étaye cette proposition, en démontrant la capacité innée des plateformes multimodales, de l’antiquité à nos jours, à catalyser les flux, intensifier les échanges, et à neutraliser les effets de distance qui pourraient être pénalisants.

Mais au-delà, il est possible de financer  directement les infrastructures de transport public par la rente de l’espace commercial. C’est ce que fait le Japon par exemple. Bien sur, toute une série d’équipements trouvent naturellement leurs places dans cet aménagement.

 

 

Si à échéance, la réduction du trafic automobile pendulaire à la source est souhaitable, nous actons par notre proposition que ce projet de longue haleine nécessite un aménagement transitoire qui arrête de diaboliser la voiture, mais l’apprivoise au contraire.